Article rédigé par Aude Ehlinger et Raymond Weber et paru dans "brennpunkt", édition 325

 

À l’heure où les crises écologiques, sociales et économiques s’intensifient, le rôle des ONG en tant que contre-pouvoir essentiel pour une démocratie vivante est plus que jamais au cœur des débats. L’« affaire Caritas » a suscité des remises en question profondes, mettant en lumière les défis mais aussi la résilience d’un secteur déterminé à défendre l’intérêt général. Découvrez dans cet article comment les ONG réaffirment leur place dans le dialogue politique et leur engagement pour une société plus solidaire et inclusive.

Extrait :


La gestion de l’« affaire Caritas », mais aussi l’attitude générale du gouvernement vis-à-vis des ONG, ont fait réagir celles-ci. Le 7 octobre 2024, une trentaine d’associations environnementales et de solidarité internationale engagées pour la justice sociale et les droits humains publiaient une lettre ouverte. Dans la foulée, le 10 octobre, la Chambre des députés adoptait à l’unanimité la résolution déposée par Déi Lénk relative à l’importance d’un secteur des ONG diversifié et indépendant, au service de l’intérêt général, contre-pouvoir d’une démocratie vivante. Cette affaire a en fin de compte conduit à une réflexion et une réaffirmation du rôle des ONG au sein de la société.